Preview
Link Preview
Ouragans sur l'Atlantique: vers une nouvelle saison active
(Matthew: octobre 2016 - Source: NOAA) Les prévisions cycloniques étaient plutôt optimistes il y a quelques semaines encore mais les spécialistes du NOAA américain viennent de revoir les chiffres à la hausse: selon les dernières estimations, entre 5 et 9 ouragans devraient se former sur l’Atlantique équatorial cette année, dont 2 à 4 sous forme majeure. A l’image des évènements de 2016, l’activité devrait être supérieure à la normale. El Niño n’est pas étranger au phénomène… La saison à venir pourrait à nouveau être le théâtre d’évènements majeurs: les météorologues du National Hurricane Center et du NOAA estiment que la probabilité d’une activité supérieure à la normale est de 45%, contre 35% pour une saison proche de la norme. 11 à 17 tempêtes tropicales pourraient ainsi se former sur l’Atlantique équatorial, 5 à 9 d’entre elles atteignant le stade d’ouragan, dont 2 à 4 sous forme majeure. La précédente prévision, émise par l’Université de Caroline du Nord (NCSU) au mois d’avril faisait état de 11 à 15 tempêtes tropicales, dont 4 à 6 au stade d’ouragan et de 1 à 3 atteignant la forme majeure. A titre de comparaison, la saison 2016 – considérée comme particulièrement active - avait été marquée par la formation de 7 ouragans, dont 3 sous forme majeure sur l’Atlantique équatorial. Deux d’entre eux avaient été classés en catégorie 5, notamment Matthew qui avait circulé des Caraïbes à la Caroline du Nord du 30 septembre au 8 octobre, faisant plus de 550 victimes en Haïti. Conditions à nouveau favorables cette année La présence d’eaux chaudes à la surface de l’océan sera encore favorable à la formation des cyclones à partir du mois de juin mais l’absence d’évènement de type El Niño sur le Pacifique va également jouer un rôle : Dans sa phase active, ce dernier génère en effet des phénomènes de cisaillements (changements de direction et de force du vent en altitude), défavorables à la circulation des courants à l’intérieur d’un cyclone. Or la plupart des modèles ne montrent pas de retour d’El Niño avant plusieurs mois, ce qui suggère qu’une fois formés, les cyclones ne seront pas vraiment perturbés dans leur activité.. La saison débutera le 1er juin et se terminera le 30 novembre, avec un pic d’activité attendu entre le 15 septembre et le 15 octobre. Des victimes surtout à cause des inondations Les vents peuvent faire de nombreuses victimes au passage d’un ouragan mais le principal danger vient en général de la montée des eaux, rappelle le NOAA sur son site web. Selon les statistiques, au passage d’un ouragan, 9 décès sur 10 sont imputables aux inondations. Les évènements de Jeanne sur Haïti en 2004 ou ceux de Katrina sur la Nouvelle Orléans en 2005 confortent cette théorie. (Source: Nicoleon — Travail personnel, CC BY-SA 4.0) La montée du niveau des eaux peut être liée à l’élévation du niveau de l’océan ou être due aux pluies dilluviennes qui accompagnent les tempêtes tropicales et autres cyclones. Phénomène qui peut parfois concerner des zones situées à des centaines de kilomètres à l’intérieur des terres. Philippe Jeanneret, avec le concours du NOAA
(Matthew: octobre 2016 - Source: NOAA) Les prévisions cycloniques étaient plutôt optimistes il y a quelques semaines encore mais les spécialistes du NOAA américain viennent de revoir les chiffres à la hausse: selon les dernières estimations, entre 5 et 9 ouragans devraient se former sur l’Atlantique équatorial cette année, dont 2 à 4 sous forme majeure. A l’image des évènements de 2016, l’activité devrait être supérieure à la normale. El Niño n’est pas étranger au phénomène… La saison à venir pourrait à nouveau être le théâtre d’évènements majeurs: les météorologues du National Hurricane Center et du NOAA estiment que la probabilité d’une activité supérieure à la normale est de 45%, contre 35% pour une saison proche de la norme. 11 à 17 tempêtes tropicales pourraient ainsi se former sur l’Atlantique équatorial, 5 à 9 d’entre elles atteignant le stade d’ouragan, dont 2 à 4 sous forme majeure. La précédente prévision, émise par l’Université de Caroline du Nord (NCSU) au mois d’avril faisait état de 11 à 15 tempêtes tropicales, dont 4 à 6 au stade d’ouragan et de 1 à 3 atteignant la forme majeure. A titre de comparaison, la saison 2016 – considérée comme particulièrement active - avait été marquée par la formation de 7 ouragans, dont 3 sous forme majeure sur l’Atlantique équatorial. Deux d’entre eux avaient été classés en catégorie 5, notamment Matthew qui avait circulé des Caraïbes à la Caroline du Nord du 30 septembre au 8 octobre, faisant plus de 550 victimes en Haïti. Conditions à nouveau favorables cette année La présence d’eaux chaudes à la surface de l’océan sera encore favorable à la formation des cyclones à partir du mois de juin mais l’absence d’évènement de type El Niño sur le Pacifique va également jouer un rôle : Dans sa phase active, ce dernier génère en effet des phénomènes de cisaillements (changements de direction et de force du vent en altitude), défavorables à la circulation des courants à l’intérieur d’un cyclone. Or la plupart des modèles ne montrent pas de retour d’El Niño avant plusieurs mois, ce qui suggère qu’une fois formés, les cyclones ne seront pas vraiment perturbés dans leur activité.. La saison débutera le 1er juin et se terminera le 30 novembre, avec un pic d’activité attendu entre le 15 septembre et le 15 octobre. Des victimes surtout à cause des inondations Les vents peuvent faire de nombreuses victimes au passage d’un ouragan mais le principal danger vient en général de la montée des eaux, rappelle le NOAA sur son site web. Selon les statistiques, au passage d’un ouragan, 9 décès sur 10 sont imputables aux inondations. Les évènements de Jeanne sur Haïti en 2004 ou ceux de Katrina sur la Nouvelle Orléans en 2005 confortent cette théorie. (Source: Nicoleon — Travail personnel, CC BY-SA 4.0) La montée du niveau des eaux peut être liée à l’élévation du niveau de l’océan ou être due aux pluies dilluviennes qui accompagnent les tempêtes tropicales et autres cyclones. Phénomène qui peut parfois concerner des zones situées à des centaines de kilomètres à l’intérieur des terres. Philippe Jeanneret, avec le concours du NOAA
Issue #1
Missing captions
- Accepted by admin
- ILoyd's template handles it better:
https://instantview.telegram.org/contest/rts.ch/template18/
- Type of issue
- IV page is missing essential content
- Reported
- Jun 14, 2017